Maladie chronique et alimentation

Maladie chronique et alimentation

Comment s’alimenter pour lutter contre une maladie chronique ou s’en prémunir ? Dans cet article, vous découvrirez les concepts de nutrition indispensables à connaitre pour ne pas faire d’erreurs dans vos choix alimentaires.

Que vous soyez atteints ou non par une maladie chronique, à la fin de la vidéo vous serez en mesure de déterminer les aliments bons pour vous et ceux à éviter pour rester en santé ou la retrouver.

Sachez que les conseils de cet article ne constituent en rien un avis médical. Pour toute démarche santé, commencez toujours par consulter votre médecin.

Ceci étant dit, je vous propose aujourd’hui dans de découvrir les principes scientifiques d’une bonne alimentation et de comprendre pourquoi ils sont porteurs d’espoir dans l’accompagnement ou la prévention des maladies chroniques.

Restez jusqu’à la fin, vous découvrirez des conseils précieux pour appliquer efficacement cette nouvelle manière de s’alimenter.

Les maladies chroniques toucheraient rien qu’en France 15 millions de personnes. Ces chiffres incroyables viennent directement du haut conseil de la santé publique.

Face à une épidémie qui touche un quart de la population française, aucun traitement satisfaisant n’a été trouvé à ce jour par la médecine conventionnelle. 

(Personnes en douleur) Douleurs articulaires, fatigue, anxiété, désordre cognitif (troubles de l’attention, de la mémoire, des fonctions exécutives), sont le quotidien des personnes atteintes de MC, mais aussi trop souvent de personnes non malades. 

(Musique magique) Devant ce désert médical, certaines approches notamment alimentaires ont émergé et se sont faites remarquer pour leurs bons résultats. Certains médecins se sont en effet posé la question: et si tous ces symptômes étaient liés à une mauvaise alimentation ? (Photo d’assiette neutre)

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Mécanisme de digestion et régime de Seignalet

Du diabète en passant par les maladies cardiovasculaires, certains cancer, la sclérose en plaque, mais aussi fibromyalgie dont j’ai fait une vidéo dont le lien est dans la description, etc.), un docteur a décortiqué pendant plus de 20 ans les mécanismes et les points communs de ces maladies (photo de science, de personne qui s’interroge, de statistique), 

De toutes ces recherche, il ressortira u un régime alimentaire qu’il appliquera avec un grand succès auprès de plus de 2500 patients qui verront leur symptômes diminuer fortement ou simplement disparaitre (photo de personne heureuse, respire, ahhhh).

Il s’agit du Docteur Seignalet.

Mais le régime Seignalet ou hypotoxique, en quoi consiste-t-il et comment nous aide-t-il à comprendre ce qui constitue une bonne alimentation ?

Il consiste à supprimer les produits transformés par l’industrie (plats préparés, biscuits, gâteau industriels, etc.) ou naturellement nocifs pour l’homme: les produits laitiers et les céréales mutées (notamment le blé et le maïs).

Mais vous allez me dire, pourquoi supprimer ces aliments en particulier ? Le principe est relativement simple.

Pour bien comprendre la logique, il faut tout d’abord faire un petit détour par le processus de digestion. Pour simplifier, je l’ai divisé en trois étapes.

(Musique s’arrête) Etape 1: commencer par comprendre ce qu’est une enzyme digestive. 

(Musique reprends) Les enzymes digestive sont comme des outils qui permettent de fractionner, de couper (on dit lyser en terme scientifique) les aliments lors du processus que l’on appelle la digestion. Ces enzymes sont présentes tout le long du tube digestif (dans la salive, le suc gastrique, la bile, sucs pancréatiques et suc intestinal).

La Nature et la Quantité de ces enzymes disponibles pour la digestion peuvent varier d’un individu à l’autre. Cela dépend notamment du patrimoine génétique que chacun a reçu de ses ancêtres, si bien que l’on parle de  (pppp) patrimoine enzymatique. (Faire dérouler les mains + Afficher texte)

(Musique se coupe, aparté, dire phrase rapidement, zoom) C’est en effet au fil du temps et de la nature des aliments rencontrés dans son environnement que s’est constitué un capital enzymatique, une capacité à digérer les aliments tel ou tel aliment.

Pour simplifier, disons que chaque enzyme est spécifique à un type d’aliment. C’est pourquoi il en existe de nombreuses sortes.

Etape 2 Après la digestion vient normalement l’absorption

Le fait de fractionner les aliments permet ensuite à ceux-ci d’être absorbés par l’organisme. En effet, les substances digérées, entendez les aliments rendus plus petits par les enzymes (glucides, protéines et certains lipides: l’écrire sur vidéo: substances digérées = …), sont alors absorbés de manière sélective par les intestins et arrivent dans le sang pour aller vers le foie et ensuite être distribué pour nourrir l’ensemble de l’organisme. 

Cette sélection est primordiale puisque les intestins sont en fait une barrière entre l’environnement et l’organisme. A ce propos, vous avez surement déjà entendu parlé de « barrière intestinale ».

Etape 3: Pas de digestion = stagnation et intoxication

Que se passerait-t-il si nous ingérions des aliments dont nous ne disposons pas des enzymes spécifique pour les digérer ? Je vous l’ai dit, nous disposons d’enzyme en nature et en nombre limité. 

(Zoom) S’il n’y a pas les enzymes nécessaire pour tel ou tel aliments, alors ils ne pourrait logiquement pas être digérés, n’est-ce pas ? 

Eh bien c’est tout à fait cela et cette explication est au coeur de l’approche du docteur Seignalet et de son régime.

Le fait que nous ne disposions pas de certaines enzymes pour digérer l’intégralité de certains aliments (nous les savons vus) engendre une stagnation d’aliments partiellement digérés. 

Les aliments non digérés vont générer alors une prolifération de bactéries qui vont attaquer les cellules qui composent l’intestin et notamment les jonctions serrées dont la fonction est d’empêcher le passage dans le sang de molécules néfastes pour l’organisme (toxines bactériennes et justement les aliments partiellement digérés dont je vous ai parlé tout à l’heure). 

Les jonctions cèdent alors sous les attaques et une brèche s’ouvre. Les molécules indésirables pénètrent dans l’enceinte de l’organisme. Elles se faufilent et entrent dans la circulation sanguine. 

Le foie, l’organisme de détoxication, se veut un second rempart, mais ils se retrouve rapidement submergé. Les substances toxiques vont alors circuler librement dans le sang et se déposer dans les organes où elles s’accumuleront. 

(Zoom) Le Docteur Seignalet parle alors d’intolérance alimentaire et de maladie d’encrassage. Ces mêmes déchets perturbent en effet la physiologie, le fonctionnement des organes, sapant ainsi les rouages du corps (rouages barrés, cassés?). Ces perturbations créent de l’inflammation chroniques notamment mise en cause dans l’ensemble des maladies chroniques (rouge ouin ouin).

(Zoom, arrêt musique) Il est à noter que les perturbations et les dommages générés par ces déchets dans les organes sont d’autant plus importants que la personne a une sensibilité héritée au niveau de cette organe (les scientifiques parlent de susceptibilité génétique). Cela peut par ailleurs expliquer pourquoi, pour une même cause qui semble être l’inflammation chronique, les personnes atteintes de maladies chroniques la développent sur un organe ou un système et pas un autre.

Mais revenons à notre sujet et le passage des molécules néfastes à travers l’intestin grêle.  

Il est important de savoir que l’étanchéité de l’intestin grêle est imparfaite chez l’ensemble de la population.

C’est l’exacerbation de ce mécanisme qui rend le procédé pathologique, transformant les intestins en une véritable passoire au lieu d’une barrière protectrice de l’extérieur, et affolant l’organisme et notamment le système immunitaire, qui doit alors faire face à des ennemis de toute part.

Par l’illustration du mécanisme de digestion grâce les enzymes et les conséquences si celles-ci n’opèrent pas leur fonction, on comprend que l’état de la barrière intestinale est primordial pour la santé de l’ensemble de l’organisme

Le régime du docteur Seignalet permet souvent de rétablir l’intégrité de la barrière intestinale et un retour à la santé. Les résultats qu’il a obtenu chez ses patients attestent de l’efficacité de son régime. 

90% de succès chez les patients atteints de fibromyalgie, 94% pour patients atteints d’arthrose, 98% pour la sclérose en plaque (source L’alimentation ou la 3ème médecine: mettre résultats, 5ème édition). De nombreux témoignages sur internet attestent également de l’efficacité de ce régime.

Face au danger que représente une alimentation moderne inadaptée et la porosité intestinale qu’elle engendre, il est donc indispensable de changer d’alimentation. En plus de changer d’alimentation, nous verrons dans la deuxième partie qu’il est également possible d’aider l’organisme dans son entreprise de retour à la santé.

Santé des intestins: vers une écologie nutritionnelle

Alimentation moderne > intestins poreux > passage des toxines > Maladies (réaction en chaine au coeur de la théorie de Seignalet)

Nous avons vu que l’apport d’une alimentation inadaptée à notre physiologie que ce soit de par la qualité, mais aussi la quantité des aliments qui la compose, pouvait entrainer une stagnation de ceux-ci dans les intestins, provoquant la prolifération de bactéries attaquant et distendant les liaisons serrées des intestins et amenant un encrassement de l’organisme responsable de divers symptômes et de maladies chroniques.

La thérapeutique du docteur Seignalet et son régime induit donc de faire un grand ménage dans ce que l’on mange. Il convient tout d’abord de ne plus consommer de produits transformés quel qu’il soit. Les différents procédés utilisés par l’industrie en font des produits que nos enzymes ne peuvent métaboliser.

En outre, il faut éviter les aliments dits naturels, mais qui ont en fait largement était manipulés par l’homme. Il s’agit des céréales mutées et notamment le blé: éviter donc les aliments comme le blé dur des pâtes, le grand d’épeautre, le boulgour, le froment qui entrent dans la composition des pâtisseries, du pain). Eviter également le maïs qui a largement été transformé au fil tu temps et est devenu indigeste pour les hommes. Préférez plutôt riz, sarrasin, quinoa, pommes de terre.

Il faudra en outre surveiller la cuisson des aliments et ne pas consommer d’aliments cuits au delà des 140 degrés pour éviter de les altérer et ainsi empêcher nos enzymes de pouvoir correctement les digérer. 

Une cuisson au delà des 140°C produirait des composés soit directement nocifs (les réputées molécules de Maillard) ou altérerait la nature des aliments qui ne seraient alors plus reconnus par nos enzymes. Il faut alors préférer cuire la majorité de ses aliments à la vapeur douce, et de baisser la température de cuisson au four quitte à augmenter le temps de cuisson.

A cet égard, certains produits de l’industrie, même en apparence naturelle ne conviennent pas: cela concerne par exemple les produits laitiers qui sont souvent issus de laits pasteurisés à ultra haute température UHT).

Malade chronique ou non: nous sommes tous logés à la même enseigne. Il faut se désintoxiquer des produits que nous sommes incapables de digérer correctement.

Tout comme pour le tabac, il faut apprendre à se sevrer de ces produits qui trichent avec nos sens: exhausteurs de goût, arômes artificiels et sucres en grande quantité, et entreprendre une détoxication alimentaire.

Logiquement éviter les aliments exotiques fréquents (entre autres le kiwi, vanille, café) du fait que nous ne possédons pas les enzymes pour digérer ces aliments. Les oeufs seraient également déconseillés (ou alors crus ou très légèrement cuits). 

Manger 50% du volume de notre assiettes d’aliments crus quand l’état des intestins le permet. 

Surtout, il faut bien veiller à incorporer ces changement de manière progressive afin de ne pas générer de frustrations (qui vous feraient revenir à vos mauvaises habitudes voire pire). 

Vous découvrirez qu’il s’agit d’habitudes à prendre et que loin de vous privez, vous découvrirez de nouvelles saveurs et de nouveaux plats qui raviveront vos papilles.

—> Il s’agit en somme de retrouver une alimentation dite physiologique c’est à dire adaptée à l’organisme et ses capacité enzymatiques. —> Alimentation naturelle non transformée et dont la cuisson est contrôlée.

En supprimant la cause, on stoppe la conséquence

Ce retour à une forme d’alimentation en accord avec la nature n’est pas sans rappeler qu’il existe des liens étroits entre hygiène alimentaire et écologie. On découvre par exemple le danger que représente les OGM, l’huile de palme, la surconsommation de viande, aussi bien sur la santé que sur l’environnement.

C’est pourquoi, un nouveau mode de consommation apparaît et est prôné par « les locavores ». Il consiste à se nourrir de produits bruts issus exclusivement du terroir et transformé de manière contrôlé à la maison.

En plus de diminuer la distance que parcours les aliments et donc de baisser leur empreinte écologique, ils sont mieux adaptés à notre patrimoine enzymatique (notion physiologique dont vous connaissez maintenant la signification et l’importance pour garantir la santé intestinale et la santé globale). 

Pour favoriser le rétablissement de la barrière intestinale et aider l’organisme à tendre plus rapidement vers la santé, il faudra également veiller à apporter les nutriments dont les intestins ont besoin pour se restaurer. Les oméga 3 constituent un nutriment indispensable. Ceux-ci peuvent se trouver dans les huiles de noix, de cameline, de colza. Une cuillère à soupe au cours du repas du soir. 

Il conviendrait aussi de temporiser les acides qui sont délétères pour la barrière intestinale. Le régime en lui-même, par la consommation de légumes, salades et pommes de terre qu’il propose, permet phénomène. Il peut cependant être favoriser par la prise de plantes et d’épices douces (cumin, anis, fenouil, etc.).

En plus des recommandations alimentaires, certains compléments peuvent se révéler opportuns pour aider les intestins à se régénérer, notamment le permet Régul de chez Copmed, qui permet de fournir l’ensemble des nutriments dont les intestins ont besoin pour se régénérer.

La prise de probiotiques après la cure de Perméarégul permettra aux bonnes bactéries de s’installer dans vos intestins et de réguler leur fonction. 

Pour favoriser fonctionnement normal des enzymes, le Dr Seignalet propose également une cure de vitamines, minéraux et oligo-éléments. 

Nous avons parlé aujourd’hui de l’impact que pouvait avoir l’alimentation sur les intestins. Sachez que le Docteur Seignalet a également recensé d’autres facteurs qui peuvent mener à une porosité intestinale: médoc (AINS), corticoïdes, antibiotiques (cure longue: délabrement de l’IG), radiothérapie, chimio. D’autres ennemis (RL, pesticides, polluants, tabac,)

Conclusion: « La connaissance des mécanismes responsables des maladies permet de s’en préserver efficacement. (…) Maladies dépendent de trois facteurs principaux: génétiques, environnementaux (alimentation et polluants), et mentaux: stress et émotions » (p221)

Il existe d’autres facteurs pour expliquer la porosité intestinale:

Soigner son hygiène de vie & éviter les causes de porosité intestinale

alcool, tabac, anti-inflammatoire stéroïdiens ou non (agressent directement entérocytes), chimio, métaux lourds, stress (cochon entend cri d’animaux menés à l’abattoir, on retrouve dans le sang de grandes quantités de bactéries intestinales. Le stress rend l’intestin poreux.

 

 

 

 

 

 

7 conseils pour soigner la dépression naturellement

7 conseils pour soigner la dépression naturellement

La dépression est une maladie dont la cause, l’origine est encore peu connue. De ce fait, depuis la mise au point des antidépresseurs dans les années 1950, aucune réelle solution n’a été apportée. Ceci a malheureusement pour conséquence de cristalliser l’approche thérapeutique.

Bien que les antidépresseurs aident une majorité des malades à se sentir mieux, ils agissent sur les symptômes de la maladie et non sur la cause. Pire encore, un malade sur trois ne répondrait pas aux antidépresseurs, alors que d’autres relatent des effets secondaires importants.

 

Les thérapeutiques au point mort (ou pas)

L’on pourrait donc croire qu’aucune avancée n’est faite par la recherche pour améliorer la prise en charge de cette maladie. Pourtant, de nombreuses études sérieuses continuent de tenter d’élucider l’origine de la dépression.

L’une des pistes les plus prometteuses pour expliquer les symptômes de la dépression est la piste immuno-inflammatoire. Dans celle-ci, le système immunitaire et plus particulièrement l’inflammation serait mis en cause.

Cette piste ne date pas d’hier, mais fait suite à des découvertes majeures dans les années 1990  qui ont conduit à plus de 4000 publications sur le sujet à ce jour.

Inflammation et déséquilibres

L’inflammation est une réaction normale du système immunitaire qui, en cas de stress (au sens large d’un déséquilibre de l’organisme), enclenche les processus de défense, mais aussi de guérison.

Ce stress peut être déclenché par un pathogène (des microbes, un virus par exemple), une menace présente dans l’environnement et directement perçue par nos sens (l’attaque d’un ours par exemple) en vue notamment pour le corps de se soigner des éventuelles blessures qui suivront l’attaque. Le stress peut également se traduire par un stress mental, le stress que l’on connait et qui suit des pensées angoissantes ou encore des émotions particulières.

Inflammation et symptômes de la dépression

Si l’inflammation est un mécanisme naturel d’auto-préservation, pourquoi serait-elle impliquée dans une maladie ?

Il est tout d’abord important de comprendre que ce sont les molécules pro-inflammatoires (les cytokines notamment qui sont les messagers du système immunitaire) qui sont à l’origine des symptômes de la dépression (troubles de la concentration, anxiété, léthargie, de la fatigue, un manque d’énergie, des problèmes de sommeil, une diminution de l’appétit, etc.).

Pourquoi ?

Au-delà de permettre un retour à l’équilibre, l’inflammation force l’organisme, par les symptômes qu’elle provoque, au repos. De cette manière, il peut alors consacrer toute son énergie à la guérison. Ces mécanismes ont pu jouer un rôle majeur au cours de l’évolution, favorisant un meilleur rétablissement sur le long terme.

Dans la dépression, l’inflammation au niveau de l’ensemble de l’organisme, finit par engendrer l’inflammation des neurones du cerveau.

Cette inflammation perturbe la sécrétion d’un neurotransmetteur indispensable à la régulation des comportements, de l’humeur, de l’anxiété ou encore de l’apprentissage, des fonctions qui sont notamment troublées dans la dépression.

Ce neurotransmetteurs appelé sérotonine est d’ailleurs la cible des antidépresseurs qui cherchent à relever leur niveau de concentration au niveau du cerveau.

Distinguer l’inflammation aiguë et l’inflammation chronique

Une fois que l’inflammation a permis de ramener l’équilibre au niveau de l’organisme, elle s’estompe peu à peu. C’est en tout cas le cas pour l’inflammation ponctuelle, l’inflammation dite aiguë.

Lorsque l’inflammation s’installe, devient chronique, c’est tout autre chose. C’est alors que les symptômes de la dépression (par les molécules pro-inflammatoires comme nous l’avons vu) apparaissent et ne vous quittent plus.

En cause, notre société qui génère continuellement des facteurs de stress, l’un emboitant le pas de l’autre, laissant l’individu dans un état de stress permanent et donc d’inflammation perpétuelle, aussi appelé chronique.

Rappelez-vous que le terme stress ne fait pas uniquement référence au stress mentale, mais à toutes les perturbations qui demandent une adaptation du corps, qu’elles soient alimentaires, dues aux impératifs de la vie professionnelle, mais aussi familiale etc.

Pour soigner naturellement la dépression, il faut donc lutter contre l’ensemble des facteurs de stress qui activent sans cesse l’inflammation. C’est ce que l’on va voir tout de suite.

Astuces pour soigner la dépression naturellement 

Dans cette partie, je vous livre 7 conseils pour soigner la dépression naturellement. Afin de lutter contre l’inflammation chronique de manière efficace, il faut engager une lutte sur plusieurs tableaux.

Les conseils qui vont suivre sont donnés à titre informatifs, ils ne se substituent en rien à un avis médical. Surtout, suivez en priorité les indications de votre médecin.

#1 : adopter une alimentation adaptée et anti-inflammatoire

 

Pour qu’une alimentation soit anti-inflammatoire et permette de soigner naturellement la dépression, il faut tout d’abord qu’elle soit adaptée à l’homme, c’est à dire composée d’aliments dont nous disposons des outils appropriés pour les digérer.

Ces outils en question sont spécifiques à chaque composante des aliments et sont appelés enzymes. Ces dernières permettent de fractionner les aliments pour qu’ils deviennent nutriments et puissent passer dans l’organisme via les intestins notamment.

L’alimentation moderne occidentale est composée d’aliments dont nous ne disposons pas des outils, des enzymes pour les digérer : c’est le cas notamment pour les produits transformés, les céréales modernes mutées (blé, maïs, etc.), les aliments surcuits, les produits laitiers.

Lorsque nous ingérons ces aliments, on pourrait croire qu’ils finissent simplement et gentiment leur voyage dans les toilettes. Eh bien, avant cela, il faut savoir que leur non-digestion engendre une stagnation dans les intestins.

Cette stagnation engendre alors une prolifération de bactéries néfastes, qui vont engendrer une réaction immunitaire et provoquer une porosité intestinale. De là, les toxines bactériennes et des morceaux d’aliments vont pénétrer dans l’organisme et provoquer des réactions inflammatoires. Eh bien oui, les éléments étrangers qui rentrent sans y être invités dans l’organisme risquent de lui nuire et sont donc rapidement ciblés par le système immunitaire.

L’ensemble de ces mécanisme forme ce que l’on appelle les intolérances alimentaires.

La présence d’anticorps Ig1 et IgM dans le plasma sanguin des personnes atteintes de dépression témoigne de la présence d’une perméabilité intestinale et donc potentiellement d’une alimentation inadaptée.

Autre point, pour qu’une alimentation soit anti-inflammatoire et permette de soigner la dépression naturellement, elle doit équilibrer la balance en acide gras oméga 3 (Ω3) et oméga 6 (Ω6). Les Ω6 sont présents en trop grande quantité dans l’alimentation occidentale, notamment dans les produits transformés. Ils favorisent une inflammation chronique de l’organisme. A contrario, les Ω3 présents en faible quantité dans ce même type d’alimentation sont anti-inflammatoires.

Assurez-vous dans un premier de limiter votre consommation de lipides. Pour l’équilibre de la balance, comptez un Ω3 pour 3 Ω 6 (balance est plutôt aux alentour de 15 Ω 6 pour 1 Ω3 aujourd’hui).

Rien ne sert de calculer, assurez-vous juste de limiter les sources d’Ω6 (en grande quantité dans les produits transformés notamment, les cacahuètes) et d’amener des aliments riches en Ω3 (huiles végétales de colza, de noix, etc., avocats, poissons gras).

Autre point, les études montrent qu’une alimentation plus riche en fruits et légumes, en céréales complètes, en légumineuses et en poissons était associée à moins de marqueurs de l’inflammation dans le sang et concoure donc à soigner la dépression naturellement.

La présence de fibres dans les fruits et légumes, mais aussi dans les céréales complètes peut expliquer ce phénomène, les fibres nourrissent les populations de microbes bénéfiques à nos intestins et notre santé en général. Les fibres des céréales complètes sont également riches en béta-glucane, connus pour réguler le système immunitaire.

A contrario, le modèle d’alimentation occidentale composée de beaucoup de viande rouge et de charcuterie (antibiotiques), de graisses saturées, de céréales raffinées et de produits transformés était associée à la présence de plus de marqueurs de l’inflammation (que ce soit les cytokines que l’on a vu mais aussi la protéine C réactive, marqueur connu de l’inflammation).

#2 : se mettre ou se remettre au sport

Les études montrent que l’exercice régulier protège contre le développement de la dépression.

Alors que l’activité physique déclenche les facteurs d’inflammation, leur synthèse est rapidement suivie après effort par celles de substances anti-inflammatoires.

L’exercice régulier permet globalement de baisser l’inflammation systémique en activant les mécanismes d’homéostasie qui permettent de soigner la dépression naturellement. En effet, ces mécanismes favorisent un retour à la normal, à l’équilibre des différentes variables vitales et fonctions de l’organisme.

L’exercice permettrait en outre de baisser le niveau de leptine (l’hormone de la satiété, mais pas seulement), dont un niveau élevé serait impliqué dans le développement de la dépression, mais également dans la résistance à l’insuline.

La sédentarité serait en outre corrélée à un niveau important d’inflammation du fait de la prise de poids quasiment systématique qu’elle engendre. Il faut en effet savoir que les cytokines pro-inflammatoires sont trouvées en abondance dans les cellules graisseuses. Ce phénomène est exacerbé dans l’obésité abdominale.

La perte de poids a montré qu’elle permettait de réduire la sécrétion de cytokines pro-inflammatoires par les cellules graisseuses et donc logiquement de lutter contre la dépression.

Vous l’aurez compris, l’activité physique permet de soigner la dépression naturellement en réduisant l’inflammation chronique. Elle est donc indispensable pour sortir de la dépression.

La marche rapide, le jogging, ou encore la natation sont des activités physiques très complètes et accessibles au plus grand nombre. Il n’en reste pas moins qu’il faut que votre activité soit adaptée à vos capacités, mais aussi qu’elle corresponde à vos envies. Rappelez-vous que l’important est de bouger.

#3 : considérer les addictions

Dans votre démarche pour soigner la dépression naturellement, il faut également tenir compte du fait que de nombreuses drogues peuvent générer de l’inflammation. Il s’agit ici d’en développer deux relativement fréquentes.

Tout d’abord le tabac. De nombreuses études épidémiologiques démontrent que les fumeurs ont plus de chance de développer une dépression que les non-fumeurs, Les produits chimiques présents dans la cigarette favoriseraient l’inflammation systémique et la réponse des cellules immunitaire, et donc (comme nous l’avons vu) les symptômes de la dépression.

La consommation de tabac est en effet associée à des niveau élevés de protéines pro-inflammatoire comme la protéine C réactive, et les cytokines pro-inflammatoires, des molécules, qui, vous le savez, sont présentes à un niveau anormal dans la dépression.

Par ailleurs, les substances toxiques de la fumée de cigarette augmentent le niveau de stress oxydatif, lui-même impliqué dans l’exacerbation des mécanismes de l’inflammation.

L’alcool est également un grand générateur d’inflammation. Il modifie la composition du microbiote intestinale et favorise ainsi la perméabilité intestinale, qui comme nous l’avons vu, favorise le passage dans le sang de molécules pro-inflammatoires

Sans vouloir à tout prix vous privez de ces substances qui peuvent être réconfortantes pour vous, il est important que vous sachiez qu’elles contribuent à un état inflammatoire chronique. L’idée ce n’est pas de générer des frustrations, mais au moins que vous en ayez conscience.

Quand ce sera le moment, et dans une optique de soigner la dépression naturellement, il est important que vous envisagiez d’arrêter le tabac et/ou l’alcool. Ceci pourrait être facilité par la prise en compte du point suivant.

#4 : apprendre à gérer son stress psychologique

Pour soigner la dépression naturellement, il faut également avoir en tête que des facteurs de stress psychologique induisent de l’inflammation. Nous avons vu pourquoi avec la menace que représente l’éventuelle attaque d’un prédateur (exemple de l’ours).

Bien qu’un stress puisse être « justifié » comme ici du fait qu’il représente une menace pour la survie, il faut savoir que le cerveau (et plus largement l’organisme) ne fait pas la différence entre une menace réelle et une menace perçue.

Il est par exemple démontré qu’un stress induit par une situation sociale augmente le niveau des cytokines pro-inflammatoires au niveau systémique (de l’ensemble de l’organisme), mais aussi au niveau du système nerveux central, tout autant qu’un « stress de survie ».

Ceci est dû au fait que n’importe quel type de stress induit la stimulation de ce que l’on appelle l’axe du stress (un ensemble du structures du cerveau), grand producteur de cytokines pro-inflammatoires.

Cet axe active également la sécrétion de glucocorticoïdes. Ces hormones agissent notamment au niveau de l’hippocampe (centre de la mémorisation) et de l’amygdale (centre des émotions) et, à force de stimulation, altèrent leur fonctions. C’est pourquoi, une personne dépressive peut avoir du mal à gérer ses émotions, mais aussi souffrir de troubles de la mémoire.

Il existe mille et une façons de gérer son stress. L’activité sportive est un moyen de procéder et fait d’une pierre deux coup pour soigner la dépression naturellement. Gardez toutefois à l’esprit que l’activité doit être adaptée à vos envies et à vos capacités.

Malgré les nombreux choix qui s’offre à vous, il est une activité physique particulièrement efficace pour baisser naturellement le niveau de stress. Il s’agit du yoga. La conscientisation du corps par la respiration et l’étirement des muscles concourent à cela.

Pour gérer son stress et espérer soigner la dépression naturellement, il faut également apprendre à reconnaître ses émotions. Une émotion reconnue et sur laquelle aucun jugement n’est émis (qu’il soit positif ou négatif) n’a pas besoin de plus pour disparaître et ne plus avoir d’emprise sur vous.

Bien sûr, cela ne veut pas dire que tous vos problèmes disparaîtront d’un coup de baguette magique. Il faudra répéter encore et encore cette habitude de reconnaissance et de non jugement pour qu’elle devienne un automatisme. Pour apprendre à reconnaître vos émotions, je vous invite à consulter les nombreux livres sur le sujet.

La phytothérapie peut également vous aider à calmer votre stress et ainsi à soigner la dépression naturellement. Il vous faudra pour cela échanger avec un naturopathe pour savoir, en fonction de votre situation, quelle plante vous correspondra le mieux.

#5 : dormir autant que possible

Le sommeil joue un rôle fondamental dans de nombreux mécanismes de régulation physiologique et psychologique. Un sommeil de qualité est indispensable pour soigner la dépression naturellement.

L’insomnie représente également un facteur de risque de développement dans la dépression. Les personnes ayant des schémas de sommeil anormaux ont d’ailleurs scientifiquement plus de risques de déclencher cette maladie.

Il faut savoir que 80 à 90% des personnes souffrant de dépression souffrent de troubles du sommeil. Soyez donc rassuré(e), votre cas n’est pas isolé.

De manière plus étonnante, il est à noter que tout comme des insomnies répétées, une insomnie passagère est corrélée à une altération des fonctions immunitaires. Une simple réduction de sommeil de 8 à 6 heures a montré une élévation du niveau de cytokines pro-inflammatoire (IL-6 et TFN-α).

Le mécanisme qui mène du manque de sommeil à l’inflammation chronique n’est cependant pas encore tout à fait clair. Nous avons cependant vu que l’injection de ces cytokines (dans un cadre thérapeutique) entrainait le syndrome « sickness behavior », dont le manque de sommeil fait partie.

Un conseil donc : dormez, dormez, dormez ! Ne culpabilisez pas, cela fait partie de votre programme pour soigner la dépression naturellement. Les symptômes vous y force. La nature vous y invite.

Pour vous aider à dormir, pourquoi ne pas faire appel aux plantes ? En fonction de votre type d’insomnie, votre naturopathe pourra également vous aider à trouver celle qui vous aidera à trouver le sommeil ou à simplement à le réguler.

#6 : méditer

Pour soigner la dépression naturellement, il est intéressant de savoir que la pratique de la méditation (qui n’a rien de compliqué comme on peut parfois se l’imaginer) permet de se mettre dans un état d’esprit propice à l’identification et l’accueil des émotions. Elle permet de vider le trop-plein d’informations présent dans la tête, ce brouhaha épuisant vous empêchant d’avoir l’esprit clair et plus léger.

Les pensées néfastes génèrent du stress, mais ne pas leur accorder d’importance ou ne pas réellement en prendre conscience accentue leur pouvoir sur vous.

La pratique de la méditation peut se faire seule ou de façon guidée par un thérapeute, ou une voie audio. Elle est un outil central pour soigner la dépression naturellement. Se faire aider au début peut permettre de bien démarrer la pratique.

#7 : se complémenter pour pallier les carences et les déséquilibres

Pour soigner la dépression naturellement, il est important de commencer par lutter contre la porosité intestinale, grâce à l’alimentation comme nous l’avons vu, mais aussi par l’apport de nutriments concentrés qui permettent de favoriser la réparation de la barrière intestinale.

Il existe des complexes de nutriments indispensables au retour de l’activité normale des cellules intestinales. Il faudra également penser à faire une cure de probiotiques après celle-ci afin de réensemencer les intestins et d’éviter que les bactéries pro-inflammatoires ne se réinstallent.

La prise de complémentations peut être parfois vue d’un oeil amusé, un argument pour encore vendre des produits inutiles. Sachez que l’appauvrissement de nos ressources en micro nutrition dû au stress, mais aussi à une alimentation dont les qualités nutritionnelles n’ont plus rien à voir avec celles des produits que consommaient nos parents ou grands parents, rend aujourd’hui le passage par la complémentation quasiment indispensable pour soigner la dépression naturellement.

Pour agir contre l’inflammation systémique, il faudra également se complémenter en vitamine D3. La carence en cette vitamine est très répondue dans les sociétés occidentales (90% des Français en sont carencés) et serait liée à de nombreuses pathologies dont la dépression. La vitamine D agit en effet sur plusieurs mécanismes physiologiques impliqués dans cette maladie.

Elle agit sur le système immunitaire en le modérant. Chez l’être humain, il a été démontré qu’une supplémentation en vitamine D diminue l’inflammation systémique, mais également le niveau de stress oxydatif et concoure donc à soigner la dépression naturellement.

En ce qui concerne la micronutrition, les vitamines du groupe B permettent, quant à elles, de renforcer les fonctions cognitives amoindries dans la dépression. Elle agissent notamment au niveau de la synthèse des neurotransmetteurs, de la transmission nerveuse, de la production d’énergie. De nombreux travaux ont en effet montré le lien entre carences en vitamines du groupe B et dépression (notamment B6 B9 et B12).

Le sélénium est également important puisqu’il intervient dans tous les processus de nos défenses immunitaires. Le zinc est, quant à lui, nécessaire à plus de cent processus enzymatiques vitaux et renforce notamment les fonctions cognitives mises à mal dans la dépression. Soigner la dépression naturellement c’est également agir sur les symptômes.

Le magnésium contribue quant à l’activité normale du système nerveux. Il contribue également à énormément de réactions métaboliques.

Vitamines du groupes B, sélénium, zinc et magnésium se retrouvent dans un complexe intéressant que je vous mets en lien à la fin de cet article. Vous y trouverez également la vitamine D3 conseillée. Pensez-y si vous souhaitez soigner la dépression naturellement.

Conclusion

Vous savez maintenant ce qu’il vous reste à faire pour lutter contre l’inflammation chronique et donc la dépression. Adopter ces habitudes, c’est agir de manière globale sur la cause de cette maladie.

Nous avons vu que l’inflammation jouait un rôle dans le facteur de risque, mais aussi la neuro progression de la maladie. C’est pourquoi en agissant sur l’inflammation, on peut prévenir mais aussi soigner la dépression naturellement.

Je vous ai proposé des conseils généralistes pour sortir de la dépression. Il demeure toutefois important que vous consultiez un naturopathe pour mettre en place un protocole qui décuplera vos chances de sortir plus rapidement de la dépression.

Personnaliser les conseils prodigués permet de mieux cibler vos besoins spécifiques. L’accompagnement permet également de faciliter la mise en place des conseils en favorisant la motivation et l’efficacité.

Avant de prendre rendez-vous, assurez-vous toutefois que le thérapeute est au fait du lien entre inflammation systémique et dépression.

Pour toute question, merci de me les poser dans les commentaire ou de m’écrire un message privé.

Pour poursuivre votre lecture, et pour approfondir vos connaissances en matière d’alimentation, je vous conseille l’article Maladie chronique et alimentation.

Alimentation idéale : 4 points pour comprendre l’essentiel

Alimentation idéale : 4 points pour comprendre l’essentiel

L’alimentation est au coeur des préoccupations de nombreuses personnes qui souhaitent en changer pour des raisons qui leur sont propres (vivre un mieux-être général, perdre du poids, être au plus près de ses convictions).

Ce processus visant une alimentation idéale est louable et souhaitable, mais malheureusement souvent suivi de la consommation de produits sains parfois inadaptés aux besoins particuliers de notre organisme. Existe-t-il donc une alimentation idéale ? Si tel est le cas, comment la connaître et l’adopter ?

Vers une alimentation idéale individualisée

La cohue vers une alimentation idéale est compréhensible. Elle traduit une volonté de manger sain et équilibré pour un bénéfice sur notre santé.  Cependant, il est difficile de se repérer dans le flot d’information qui se déverse sur la toile et partout ailleurs. 

Je ne pense pas personnellement qu’il soit opportun de suivre toutes les recommandations qui nous disent quoi manger et quel régime alimentaire adopter.

A l’abri de toutes ces injonctions, souvent relayées par les blogueur(se)s et magasines qui vous veulent du bien, il convient tout d’abord d’apprendre à identifier les aliments dont votre organisme a réellement besoin. 

Avant, j’étais partisan d’une d’alimentation idéale. Je me range aujourd’hui volontiers du côté des rabat-joies anticonformistes qui revendiquent le fait que chacun puisse s’alimenter différemment. Si l’on applique à la lettre la doctrine de l’alimentation saine, on se demande bien d’ailleurs comment on va en convaincre certains de changer d’alimentation… Bande de gourmand(e)s ! 

Ça tombe bien, ce n’est pas ce que fait la naturopathie. Comment ça se passe, du coup ? Comment on s’y prend ? Sur quoi on se base pour trouver son alimentation idéale ?

Le naturopathe comme interlocuteur privilégié

Le naturopathe, contrairement à d’autres professionnels de santé,  adapte ses conseils diététiques à votre singularité, ceci afin de vous fournir des conseils personnalisés, plus ciblés et donc plus efficaces. Pour cela, il se base sur ce qu’il connait de vous grâce à ses pouvoirs magiques:

👉 votre constitution: votre patrimoine génétique qui fait que vous êtes armoire à glace ou piquet

👉 votre tempérament: un savant mélange entre votre constitution et votre façon d’appréhender la vie 

👉 votre diathèse: comment tout cela se manifeste sur vous aujourd’hui au niveau physique

👉 votre mode de vie: est-ce que vous êtes sportif, pantouflard, ou les deux ?

Ainsi, comme vous avez pu le constater, apprendre à connaître l’alimentation qui nous correspond ne s’improvise pas. C’est pourquoi, il est intéressant de se faire aider (du moins au début) pour bien cerner quels aliments sont bénéfiques pour soi et lesquels éviter. Ce qui nous amène à notre point suivant.

Un aliment sain n’est pas forcément bon pour vous

S’il y avait en effet une chose à retenir pour comprendre ce que représente une alimentation idéale, c’est qu’un aliment qualifié de « sain » n’en fait pas pour autant un aliment bon pour vous. 

Tout le monde pourrait s’accorder à dire que les lentilles constituent un aliment bénéfique. Or, on sait que cet aliment n’est pas adapté à certaines constitutions, ou encore aux personnes avec une faible vitalité ou des soucis digestifs.

A contrario, des aliments taxés de néfastes peuvent se révéler bénéfiques pour certaines personnes et dans certaines circonstances, c’est le cas des produits laitiers (volonté de prise de poids, de tamponner la forte acidité du tube digestif). 

Soyez attentif au signaux que vous envoie votre corps

Le mot d’ordre pour savoir si un aliment est bon pour vous est d’être attentif aux signaux que vous envoie votre corps au moment de l’ingestion, de la digestion et lors de l’ultime séparation. Apprendre à bien manger, ça s’apprend.

Au cours de l’ingestion, les démangeaisons, le nez qui coule, des gargouillements ou encore des douleurs spontanées et lancinantes, peuvent être signes d’une intolérance à un aliment. Il convient donc de l’identifier lors des repas, de l’éviter un temps et d’observer si les signes précédemment cités perdurent. Si ce n’est plus le cas, c’est que vous avez vu juste. Il conviendra alors d’amener les aliments suspectés un à un lors des repas suivant pour identifier clairement lequel pose problème.

Les mêmes symptômes cités plus haut et qui apparaissent lors de la digestion sont également le signe d’une intolérance alimentaire, et donc d’un aliment à éviter. A cela peuvent en outre également s’ajouter les diarrhées.

Enfin, et bien que cela ne soit pas glamour, l’apparence des selles en dit également long sur la capacité de votre corps à gérer tel ou tel aliment. Il conviendra donc de les observer: sont-elles compactes ou très molles, fortement ou légèrement odorantes. Les selles trop molles et collantes peuvent traduisent une intolérance, tout comme les selles odorantes peuvent être signe de putréfaction (et donc de mauvaises habitudes alimentaires), autant de signes qui ne trompent pas.

Conclusion

Comme vous l’aurez compris, une alimentation idéale n’est pas reproductible. Elle est le reflet d’un travail d’observation qu’il vous incombe de faire.

Il existe cependant bel et bien une alimentation idéale, il s’agit de celle qui correspond le mieux à votre métabolisme. Adopter une alimentation saine, ce n’est donc pas manger des aliments sains, mais manger des aliments qui nous correspondent. Cela passe par le fait d’apprendre à savoir bien quoi manger en évitant les aliments non adaptés. Chaque repas est alors l’occasion de mettre en place un « bien-manger » qui se transformera bientôt en une habitude facile à suivre.

Toutefois, la nutrition santé n’était pas toujours un domaine facile. Pourquoi ne pas être accompagné(e) par un professionnel de santé compétent ?

En attendant, et pour vous aider dans votre démarche, n’hésitez pas à consulter les autres articles du blog et à poser vos questions en commentaire, je serai ravi d’y répondre. 

5 conseils pour accompagner un proche malade

5 conseils pour accompagner un proche malade

Introduction proche malade

Accompagner un proche malade et parfois diminué (en raison d’un cancer avancé, de la maladie d’Alzheimer, d’un âge très avancé, etc.) peut se révéler être un parcours du combattant: il convient de les accompagner aux visites médicales, d’élaborer leurs repas, de prendre en charge les tâches ménagères, et même d’effectuer leur toilette pour les plus incapacités. Il arrive que malgré tout cela, et devant l’implication émotionnelle de la situation, l’on ait l’impression d’être impuissant(e) et de ne pas en faire assez. 

L’objet de cet article est de vous aider à vous assurez que vous faites bien l’essentiel pour eux. L’article s’appuie sur des connaissances issues de l’approche naturopathique (que vous pouvez découvrir ici si le coeur vous en dit) et de mon expérience personnelle. Il ne mentionne pas les conseils largement abordés dans de nombreux articles en matière d’état d’esprit à aborder auprès d’un malade. Si ce sujet vous intéresse, vous trouverez des liens sur le sujet en fin d’article. 

1. S’assurer du bon suivi médical proche malade 

Le premier point lorsque l’on accompagne un proche malade est de s’assurer de la qualité de son suivi médical. En fonction de son état de santé, de son état d’esprit face à la maladie et de ses connaissances, votre proche peut ne pas être en mesure de saisir toutes les informations qui lui sont transmises lors des divers (et parfois nombreux) rendez-vous médicaux. 

C’est pourquoi, il est intéressant d’assister à toutes les visites médicales. Profitez-en pour poser des questions qui mettront la lumière sur des incompréhensions, et éventuellement ajouter des éléments que votre proche aurait omis de renseigner (antécédents médicaux, différents points du cheminement médical). 

De cette manière, vous vous assurez également de la cohérence et de la coordination des soins prodigués. Contrairement à ce que l’on imagine d’un pays réputé pour son système de santé, le suivi médical en France est loin d’être réglé comme une montre suisse. Les différentes spécialités atomisent la prise en charge médicale et rendent difficile une vision globale de la santé des patients. L’arrivée timide d’un fichier médical numérique (sujet à polémique) dit DMP (Dossier Médical Partagé) pourrait pallier au manque de coordination des services de soin. En attendant, vous êtes le coordinateur en chef.

2. Faire des repas à la fois simples et riches proche malade

L’alimentation doit toujours s’adapter aux besoins ponctuels de l’individu. Trop souvent assimilée à l’énergie, elle est en fait le carburant qui plus tard, grâce à l’action du métabolisme, deviendra énergie. Une alimentation non adaptée (trop de nourriture ou pas assez, des aliments mal choisis, mal associés) prend de l’énergie au lieu d’en fournir et est donc délétère au rétablissement de la santé (qui dépend directement du niveau d’énergie).  

Les personnes amoindries auront donc des difficultés à digérer des aliments complexes (les viandes rouges, les légumineuses, les céréales complètes notamment, certains fruits et légumes crus). Il convient de les éviter pour votre proche malade. Une alimentation simple et riche en proportion est alors de rigueur. A ce titre, la simplicité des repas prévaut (éviter le mélangisme alimentaire, les repas à plusieurs plats, notamment avec entrées et les desserts). 

En outre, une vigilance toute particulière doit être accordée à la quantité de protéines apportée dans l’alimentation (minimum 1g par kilo de poids), à la qualité des lipides (oméga 3 notamment), mais aussi et surtout aux micronutriments que sont les vitamines, minéraux et oligo-éléments. Ces derniers sont idéalement apportés par des jus de légumes fraichement pressés à l’extracteur de jus (pas au-delà d’un verre par jour). Dans le cas d’un manque d’appétit ponctuel, il peut être opportun, soit d’attendre son retour, ou dans le cas contraire, de s’assurer qu’un complément alimentaire soit prescrit. 

Inutile de rappeler que l’eau est le premier aliment. De ce fait, elle doit, plus que n’importe quel autre aliment, être de qualité pour permettre l’élimination des déchets supplémentaires créés par les médicaments et le métabolisme.

Une eau de qualité est déterminée par sa faible teneur en minéraux (non assimilables par l’organisme et qui fatigue des reins déjà fortement sollicités) et son taux d’acidité (idéalement d’un pH légèrement acide). Toutes ces informations figurent au dos de l’étiquette des bouteilles. Devant le peu de choix, je vous préconise toutefois la Mont Roucou, Mont Calme ou encore mieux, l’eau en vrac H2Origine (filtrée et dynamisée) que l’on retrouve à prix abordable dans de nombreuses boutiques d’alimentation biologique. proche malade

3. Soulager la douleur proche malade

La douleur, bien qu’elle soit nécessaire et souvent utile, peut se révéler délétère lorsqu’elle devient trop présente. Allant au-delà de son rôle de messagère, elle affaiblit et peut rendre le quotidien du malade difficilement supportable, amenuisant par là même sa croyance en sa guérison. C’est pourquoi, l’administration de plante ayant des propriétés antalgiques peut se révéler opportune, notamment sous forme d’extrait de plantes concentrées ou d’huiles essentielles. Ceux-ci seront sélectionnées en fonction des particularités de la personne et de la nature ainsi que de la localité de ses désagréments. proche malade

Afin de répondre au mieux aux besoins de votre proche, je ne peux que vous conseiller de consulter votre professionnel de santé alternative pour qu’il ou elle vous aiguille dans le choix des produits les plus adaptés. Quelle problématique est la plus marquée chez votre proche: stress, peur, découragement… Encore une fois, je ne saurais que vous déconseiller l’automédication. La sélection de plantes est un art complexe qui requiert de l’expérience, le caractère inoffensif des plantes, une chimère.

Un massage notamment dorsal et cervical peut par ailleurs libérer les tensions générées par la douleur et soulager par là-même celles-ci. Attention toutefois à bien gérer l’intensité de votre massage (demander à la personne si cela lui convient). Sachez également qu’en cas de cancer, il est contre-indiqué de masser la zone touchée, au risque de « propager » les cellules cancéreuses. proche maladeProche malade

4. Respecter le niveau d’énergie de votre proche malade

Des 5 points à l’étude, celui-ci revêt une importance majeure. Le niveau d’énergie d’une personne malade est souvent faible et insuffisante pour assurer à la fois les interactions avec le monde extérieur (échanges relationnels, mouvements physiques, etc.) et la vie intérieure (les processus physiologiques et de guérison notamment). Face à la baisse d’énergie l’organisme fait en effet le choix d’allouer son énergie nerveuse à l’équilibre interne et la guérison (via le système nerveux neuro-végétatif), au détriment de l’échange avec l’extérieur, orchestré par le système nerveux cérébro-spinal. Face à l’intelligence du corps, il convient de ne pas aller contre. proche malade

Mais comment faire alors pour ne pas entraver l’énergie allouée à la guérison ?

Il est important tout d’abord de limiter la prise d’excitants en tout genre (tabac, café, thé, alcool…). Ensuite, veillez à ne pas trop stimuler les sens de la personne, ce qui aurait pour conséquence de dévier l’énergie nerveuse comme nous l’avons vu plus haut. De manière concrète, cela consiste à pourvoir un environnement silencieux, limitant les interactions sociales (limiter les discussions, les questions, une présence trop systématique) et les distractions.

Dans cette même optique, les visites du malade devront être limitées, que ce soit à domicile ou à l’hôpital, idéalement un jour sur deux et pas trop de monde. Les heures passées devant la télévision, l’ordinateur ou tout autre appareils électroniques, ou devant un livre sont également à restreindre au maximum.  Le repos, rien que du repos. Voilà le mot d’ordre pour une personne malade ou en convalescence. proche malade

5. Se faire accompagner dans l’épreuve

Aucune raison pour vous de faire face seul(e) à cette épreuve. Tout un tas de services d’aide à domicile existent (dont certains sont remboursés par la Sécurité sociale selon les cas de figure). 

En ce qui concerne l’accompagnement complémentaire, il existe des solutions de remboursements notamment auprès des mutuelles. Pour ce qui est de l’éventail d’offres de soins alternatifs, et au risque de prêcher pour ma paroisse, je ne peux que vous conseiller la naturopathie qui a pour avantage de proposer une approche globale de la santé, et des solutions adaptées à chaque individu. Elle permet ainsi de vous conseiller et favorise des choix éclairés. proche malade

Sachez enfin qu’un(e) naturopathe de qualité, bien que pouvant parfois avoir un regard critique sur la médecine conventionnelle, n’ira jamais contre les décisions prises par celle-ci. De par ses connaissances sur le fonctionnement du corps humain et notamment physiologiques, auxquelles s’ajoutent celles issues de médecines traditionnelles, il ou elle vous permettra de faire le point et parfois de trouver une cohérence là où vous ne pensiez pas la trouver. proche malade

Articles annexes

Bien accompagner un proche malade
Accompagner un proche malade: comment avoir une attitude rassurante ?

Pourvoir un environnement de travail adapté

Pourvoir un environnement de travail adapté

92%* des salariés jugent que l’espace de travail a un impact sur leur efficacité1. Pourtant, il s’agit souvent d’un point négligé par les employeurs. L’environnement de travail est un élément clé dans la performance de vos collaborateurs. Chaque élément de notre environnement, que ce soit l’agencement de notre bureau, son état de rangement et de propreté, le mobilier qui le compose, ou encore la couleur qui recouvre les murs, a un impact sur notre capacité de concentration. En effet, chaque objet ou personne porte une symbolique consciente ou inconscient, qui, en fonction de nos perception culturelles ou personnels, va influencer nos pensées et notre niveau d’énergie. 

Cette « porosité » à cet environnement qui, disons-le, nous façonne, oblige à penser l’environnement de travail2. Il doit donc être un lieu propice au travail et qui limite les contraintes inhérentes à celui-ci. L’idée est donc d’analyser, comprendre, et d’agir sur l’environnement de travail afin d’en faire à la fois un lieu convivial mais aussi un lieu de performance économique. Pour cela, il vous incombe de faire les aménagement nécessaire, mais aussi de former vos collaborateurs à l’aménagement de leur espace personnel. 

Agencement des locaux

Globalement, il existe des agencements de locaux de travail plus adaptés que d’autres. On préfèrera des formes d’agencement classiques, constitués de bureaux fermés, aux nouveaux environnements de travail comme les openspaces, générateurs de fatigue physique et nerveuse (nuisances sonores, interruptions dans le travail, manque d’intimité), mais aussi de conflits2. Il est également important que les locaux soient pourvus de lumière naturelle, ou à défaut, d’un éclairage artificiel adapté. Leur propreté doit être irréprochable et la température de travail ne doit pas être trop chaude ou trop froide (idéale 21 degrés) . L’air doit être pur (système de VMC ou aération deux fois par jour)

Aménagement, fournitures, décoration

Du point de vue de l’aménagement intérieur, il est indispensable que vos agents disposent d’un mobilier confortable et ergonomique, afin de ne pas générer de contraintes inutiles sur leur organisme: un bureau trop bas ou un siège trop haut engendre des postures provoquant des tensions notamment sur le dos, la nuque et les poignets. Même si l’acquisition de mobilier ergonomique peut représenter des coûts non négligeable, ces derniers seront grandement amortis notamment par la prévention primaire des TMS (Troubles Musculo-squelettiques) que vous effectuerez dans la même opération. Il est important de garder en tête que 29% des congés maladies supérieurs à six mois sont liés à des pathologies ostéomusculaires…

Vos collaborateurs devront également disposer de moyens suffisants pour organiser et ranger leur espace de travail. Un espace peu pratique et en désordre se répercutera sur l’état d’esprit des agents et donc sur la qualité de leur travail. Il est dans cette même logique opportun de leur fournir des armoires fonctionnelles, de bonne facture et de préférence fermées (afin que leur concentration ne se trouvera pas perturbée par le stress que génère la vue des dossiers qui s’empilent…). Il est essentiel que vous mettiez un point d’orge à ce que l’information au sein de votre entreprise soit triée puis classée au fur et à mesure de l’avancement de son traitement par vos salariés. Ne pas y pourvoir c’est exposer vos collaborateurs aux charges émotionnelles qu’elle exerce sur leur inconscient (les difficultés de ce dossier, les délais parfois court, les contraintes d’efficacité), les exposer au stress perçu et les laisser se faire dépasser par les événements. C’est pourquoi, il vous faudra prévoir des fourniture de qualité dans ce même but de gestion de l’information (ordinateurs, dossiers de couleurs, post-it…). 

Incitez vos employés à personnaliser la décoration de leur bureau. Les symboles de réussite sont de bons appuis pour avancer et seront placés derrière soi (médailles, diplômes, photos avec des collaborateur ou des clients appréciés…).  Les tableau de visualisation ou de concentration sont quant à eux parfaits pour la concentration et sont idéalement placés en face du bureau. Les plantes vigoureuses à feuilles rondes agissent également en ce sens. Leur symbolique (elles croissent jour après jour) nous ramène à l’évolution de notre carrière professionnelle. Elles fournissent également de l’oxygène, qui représente la vitalité. 

Faites appel à un praticien Feng Shui

Enfin, pour toutes ces questions, je vous conseille vivement d’avoir recours aux services d’un praticien en Feng Shui. Cette discipline s’appuie sur le savoir millénaire de l’art d’aménager son espace de vie, pour maitriser les facteurs inconscients que notre environnement exerce sur nous. L’ampleur de son savoir vous permettra de repartir sur de bonnes bases. Il saura évaluer et vous conseiller sur l’agencement et la décoration de vos bureaux. 

1 25 chiffres étonnants sur la santé au travail, ANDRÉ MORA le 27/06/2018, Capital

2 Heureux au boulot: Optimiser l’espace et améliorer son quotidien, Carole Gleizes-Chevalier

Bien-être au travail: coup marketing ou stratégie de performance ?

Bien-être au travail: coup marketing ou stratégie de performance ?

Le bien-être au travail fait l’objet d’une attention soutenue. De plus en plus d’organisations investiraient dans ce nouveau champ de pratique qui aurait notamment pour avantage d’améliorer la compétitivité et la performance des entreprises. Certaines d’entre elles ouvrent même des postes au sein de leur organisation pour le promouvoir. Ceux-ci sont occupés par les fameux Chief Happiness Managers, « les Monsieur et Madame Bonheur » qui incarnent « l’entreprise libérée »1. Quel contenu derrière l’effet d’annonce du bien-être au travail ? Coup marketing ou réel intérêt pour le bien-être des agents ? Quels intérêts pour les organisations qui la mettent en place ? Quels impacts ?

Le bien-être au travail, qu’est-ce que c’est ?

De manière concrète, promouvoir le bien-être au travail va au delà de la lutte contre les risques psychosociaux (RSP) et les troubles musculo-squelettiques (RMS). Cette démarche de qualité de vie au travail (QVT) entre dans le cadre de la RSE (Responsabilité Sociale des Entreprises) et a pour objectif global « d’humaniser le travail », et par là-même d’améliorer la compétitivité de l’entreprise. Dans cette logique, de la satisfaction du capital humain (approche microéconomique) dépendra alors la réussite de l’entreprise (approche macroéconomique). Dans cette optique, l’individu est le moteur de richesse de l’entreprise.

Avantages pour l’organisation 

La distillation du bien-être est bénéfique à la productivité et la créativité des agents puisqu’elle agit directement sur leur niveau d’énergie. Selon une étude réalisé en 2011 par le MIT et Harvard, un salarié bien sur son lieu de travail serait en effet 30% plus productif et 55% plus créatif 2. 

Par ailleurs, la santé physique et mentale qui découle de la mise en place du bien-être au travail permet globalement à l’entreprise de prévenir des coûts économiques et sociaux de l’absentéisme, des arrêts de travail (burn-out, dépression…), du turnover, des retards, mais aussi les diverses formes de violences (passives ou actives, physiques ou morales) et de désengagements. En effet, un salarié satisfait prendrait seulement un « dixième des journées maladies d’un collègue insatisfait » et aurait l’intention de rester « deux fois plus longtemps dans l’entreprise»1 (étude du cabinet de conseil britannique iOpener Institute).  

En outre, développer de telles pratique tend à favoriser l’image de l’entreprise. Si les pratiques sont appréciées des agents, elles seront suivies de retombées positives sur l’image en interne de l’entreprise et contribueront à la fidélisation des collaborateurs. De la même manière, une politique de bien-être peut contribue à l’image en externe de marque de l’organisation, attirant par là même clients et profils de travailleurs intéressants.

Application en entreprise

Il s’agit donc pour l’entreprise de fournir les outils propices au bien-être des agents. Bien que ce dernier dépende de facteurs personnels (notamment de la sensibilité personnelle et de la vie privée), il dépend aussi et surtout des qualités propres à l’environnement de travail. Est-il propice à la concentration, à la bienveillance, à la coopération ?

Afin de détenir ces qualités, un espace de travail devra notamment être pourvu d’un agencement et d’aménagements logiques et ergonomiques, d’une décoration adaptée, et d’espaces permettant la vie privée de chacun, mais aussi de détente (pour plus de détails, consultez notre article sur comment aménager l’environnement de travail dans votre entreprise). 

Pour favoriser un milieu de travail idéal, il conviendra également de former les agents aux habitudes individuelles et collectives qui permettent l’expression du plein potentiel de chacun (hygiène de vie de qualité,  gestion des émotions et du stress, communication non violence, valeurs de bienveillance, de coopération).

« Bien ! Pas bien ! Bien ! »

La mise en place d’une politique QVT en entreprise peut revêtir différentes formes. Il y a notamment les approches globales qui tendent à réformer l’entreprise et son organisation en profondeur. Il peut s’agir de changements dans l’approche managériale, dans la composition des équipes et des services, dans l’agencement ou le changement de locaux. 

L’approche consistant à ajouter des services favorisant le confort des agents est parfois  également pratiquée. Il peut s’agir de services de gardes d’enfants, de cantines gratuites, de CE proposant des offres de loisir attractives. Il peut également s’agir de pratiques plus superficielles comme la mise en place d’un babyfoot dans l’espace détente, ou de jeux vidéo.  

Le bien-être au travail, dans quelles mesures est-ce efficace ?

Alors que les retombées d’une promotion du bien-être dans l’entreprise sont globalement positives, l’efficacité des mesures entreprises dépendra largement de la stratégie mise en oeuvre par l’entreprise et du but recherché par celle-ci3. De petites mesures auront un impact limité sur l’entreprise. A contrario, une approche du bien-être au travail pensée de manière globale aura toutes les chances d’apporter une grande plus value à l’entreprise. 

Dans une optique honnête de recherche de performance, l’entreprise a tout intérêt à formuler clairement en amont ses attentes et objectifs, à faire l’état des lieux du bien-être dans son entreprise, ainsi qu’à établir un plan d’action concerté afin de favoriser la synergie des mesures mises en oeuvre, mais également de pouvoir en mesurer les impacts.

Comme vous l’aurez compris, Il ne s’agit pas de mettre un baby foot dans la salle de réunion pour améliorer le taux de bien-être au travail. Il convient de fournir un environnement de travail propice au bien-être et de former les agents à améliorer leur ressenti au sein de l’organisation en leur donnant les outils nécessaires à leur développement personnel.

1 Le chief happiness officer n’est pas celui que vous croyez, Le 25/04/2019 par Johan Carelli, Harvard Business Review

2 Effects of Positive Practices on Organizational Effectiveness, Volume: 47 issue: 3, page(s): 266-308, 2011, Kim Cameron, Carlos Mora, Trevor Leutscher, Margaret Calarco

3 La qualité de vie au travail, un ouvrage de l’ANACT coordonné par Julien Pelletier, 2019