Introduction proche malade
Accompagner un proche malade et parfois diminué (en raison d’un cancer avancé, de la maladie d’Alzheimer, d’un âge très avancé, etc.) peut se révéler être un parcours du combattant: il convient de les accompagner aux visites médicales, d’élaborer leurs repas, de prendre en charge les tâches ménagères, et même d’effectuer leur toilette pour les plus incapacités. Il arrive que malgré tout cela, et devant l’implication émotionnelle de la situation, l’on ait l’impression d’être impuissant(e) et de ne pas en faire assez.
L’objet de cet article est de vous aider à vous assurez que vous faites bien l’essentiel pour eux. L’article s’appuie sur des connaissances issues de l’approche naturopathique (que vous pouvez découvrir ici si le coeur vous en dit) et de mon expérience personnelle. Il ne mentionne pas les conseils largement abordés dans de nombreux articles en matière d’état d’esprit à aborder auprès d’un malade. Si ce sujet vous intéresse, vous trouverez des liens sur le sujet en fin d’article.
1. S’assurer du bon suivi médical proche malade
Le premier point lorsque l’on accompagne un proche malade est de s’assurer de la qualité de son suivi médical. En fonction de son état de santé, de son état d’esprit face à la maladie et de ses connaissances, votre proche peut ne pas être en mesure de saisir toutes les informations qui lui sont transmises lors des divers (et parfois nombreux) rendez-vous médicaux.
C’est pourquoi, il est intéressant d’assister à toutes les visites médicales. Profitez-en pour poser des questions qui mettront la lumière sur des incompréhensions, et éventuellement ajouter des éléments que votre proche aurait omis de renseigner (antécédents médicaux, différents points du cheminement médical).
De cette manière, vous vous assurez également de la cohérence et de la coordination des soins prodigués. Contrairement à ce que l’on imagine d’un pays réputé pour son système de santé, le suivi médical en France est loin d’être réglé comme une montre suisse. Les différentes spécialités atomisent la prise en charge médicale et rendent difficile une vision globale de la santé des patients. L’arrivée timide d’un fichier médical numérique (sujet à polémique) dit DMP (Dossier Médical Partagé) pourrait pallier au manque de coordination des services de soin. En attendant, vous êtes le coordinateur en chef.
2. Faire des repas à la fois simples et riches proche malade
L’alimentation doit toujours s’adapter aux besoins ponctuels de l’individu. Trop souvent assimilée à l’énergie, elle est en fait le carburant qui plus tard, grâce à l’action du métabolisme, deviendra énergie. Une alimentation non adaptée (trop de nourriture ou pas assez, des aliments mal choisis, mal associés) prend de l’énergie au lieu d’en fournir et est donc délétère au rétablissement de la santé (qui dépend directement du niveau d’énergie).
Les personnes amoindries auront donc des difficultés à digérer des aliments complexes (les viandes rouges, les légumineuses, les céréales complètes notamment, certains fruits et légumes crus). Il convient de les éviter pour votre proche malade. Une alimentation simple et riche en proportion est alors de rigueur. A ce titre, la simplicité des repas prévaut (éviter le mélangisme alimentaire, les repas à plusieurs plats, notamment avec entrées et les desserts).
En outre, une vigilance toute particulière doit être accordée à la quantité de protéines apportée dans l’alimentation (minimum 1g par kilo de poids), à la qualité des lipides (oméga 3 notamment), mais aussi et surtout aux micronutriments que sont les vitamines, minéraux et oligo-éléments. Ces derniers sont idéalement apportés par des jus de légumes fraichement pressés à l’extracteur de jus (pas au-delà d’un verre par jour). Dans le cas d’un manque d’appétit ponctuel, il peut être opportun, soit d’attendre son retour, ou dans le cas contraire, de s’assurer qu’un complément alimentaire soit prescrit.
Inutile de rappeler que l’eau est le premier aliment. De ce fait, elle doit, plus que n’importe quel autre aliment, être de qualité pour permettre l’élimination des déchets supplémentaires créés par les médicaments et le métabolisme.
Une eau de qualité est déterminée par sa faible teneur en minéraux (non assimilables par l’organisme et qui fatigue des reins déjà fortement sollicités) et son taux d’acidité (idéalement d’un pH légèrement acide). Toutes ces informations figurent au dos de l’étiquette des bouteilles. Devant le peu de choix, je vous préconise toutefois la Mont Roucou, Mont Calme ou encore mieux, l’eau en vrac H2Origine (filtrée et dynamisée) que l’on retrouve à prix abordable dans de nombreuses boutiques d’alimentation biologique. proche malade
3. Soulager la douleur proche malade
La douleur, bien qu’elle soit nécessaire et souvent utile, peut se révéler délétère lorsqu’elle devient trop présente. Allant au-delà de son rôle de messagère, elle affaiblit et peut rendre le quotidien du malade difficilement supportable, amenuisant par là même sa croyance en sa guérison. C’est pourquoi, l’administration de plante ayant des propriétés antalgiques peut se révéler opportune, notamment sous forme d’extrait de plantes concentrées ou d’huiles essentielles. Ceux-ci seront sélectionnées en fonction des particularités de la personne et de la nature ainsi que de la localité de ses désagréments. proche malade
Afin de répondre au mieux aux besoins de votre proche, je ne peux que vous conseiller de consulter votre professionnel de santé alternative pour qu’il ou elle vous aiguille dans le choix des produits les plus adaptés. Quelle problématique est la plus marquée chez votre proche: stress, peur, découragement… Encore une fois, je ne saurais que vous déconseiller l’automédication. La sélection de plantes est un art complexe qui requiert de l’expérience, le caractère inoffensif des plantes, une chimère.
Un massage notamment dorsal et cervical peut par ailleurs libérer les tensions générées par la douleur et soulager par là-même celles-ci. Attention toutefois à bien gérer l’intensité de votre massage (demander à la personne si cela lui convient). Sachez également qu’en cas de cancer, il est contre-indiqué de masser la zone touchée, au risque de « propager » les cellules cancéreuses. proche maladeProche malade
4. Respecter le niveau d’énergie de votre proche malade
Des 5 points à l’étude, celui-ci revêt une importance majeure. Le niveau d’énergie d’une personne malade est souvent faible et insuffisante pour assurer à la fois les interactions avec le monde extérieur (échanges relationnels, mouvements physiques, etc.) et la vie intérieure (les processus physiologiques et de guérison notamment). Face à la baisse d’énergie l’organisme fait en effet le choix d’allouer son énergie nerveuse à l’équilibre interne et la guérison (via le système nerveux neuro-végétatif), au détriment de l’échange avec l’extérieur, orchestré par le système nerveux cérébro-spinal. Face à l’intelligence du corps, il convient de ne pas aller contre. proche malade
Mais comment faire alors pour ne pas entraver l’énergie allouée à la guérison ?
Il est important tout d’abord de limiter la prise d’excitants en tout genre (tabac, café, thé, alcool…). Ensuite, veillez à ne pas trop stimuler les sens de la personne, ce qui aurait pour conséquence de dévier l’énergie nerveuse comme nous l’avons vu plus haut. De manière concrète, cela consiste à pourvoir un environnement silencieux, limitant les interactions sociales (limiter les discussions, les questions, une présence trop systématique) et les distractions.
Dans cette même optique, les visites du malade devront être limitées, que ce soit à domicile ou à l’hôpital, idéalement un jour sur deux et pas trop de monde. Les heures passées devant la télévision, l’ordinateur ou tout autre appareils électroniques, ou devant un livre sont également à restreindre au maximum. Le repos, rien que du repos. Voilà le mot d’ordre pour une personne malade ou en convalescence. proche malade
5. Se faire accompagner dans l’épreuve
Aucune raison pour vous de faire face seul(e) à cette épreuve. Tout un tas de services d’aide à domicile existent (dont certains sont remboursés par la Sécurité sociale selon les cas de figure).
En ce qui concerne l’accompagnement complémentaire, il existe des solutions de remboursements notamment auprès des mutuelles. Pour ce qui est de l’éventail d’offres de soins alternatifs, et au risque de prêcher pour ma paroisse, je ne peux que vous conseiller la naturopathie qui a pour avantage de proposer une approche globale de la santé, et des solutions adaptées à chaque individu. Elle permet ainsi de vous conseiller et favorise des choix éclairés. proche malade
Sachez enfin qu’un(e) naturopathe de qualité, bien que pouvant parfois avoir un regard critique sur la médecine conventionnelle, n’ira jamais contre les décisions prises par celle-ci. De par ses connaissances sur le fonctionnement du corps humain et notamment physiologiques, auxquelles s’ajoutent celles issues de médecines traditionnelles, il ou elle vous permettra de faire le point et parfois de trouver une cohérence là où vous ne pensiez pas la trouver. proche malade
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